C’est un peu l’annonce surprise de ces derniers jours, EA a ressorti sur Steam, mais pas sur l’EA App, 5 jeux classiques comme Le Saboteur, une édition de Command & Conquer ou, ce qui va surtout nous intéresser : Simcity 3000 !
Cert article a été écrit grâce à un exemplaire du jeu fourni gratuitement. Collaboration commerciale.
Remontons dans le temps, nous sommes en 1999, Jacques Chirac était président, l’euro faisait son apparition et le RER E n’existait pas encore pour les franciliens d’entre vous. Quant à moi, je venais juste de faire la rencontre de Sophie la Giraffe donc autant dire que ça fait quelques années maintenant. Bref, ce retour en fanfare est l’occasion de faire la rencontre de ce jeu, précurseur de Simcity 4 qui sortira ensuite et qui restera la référence de la franchise.
On commence par le commencement, vous pouvez acheter Simcity 3000 sur Steam moyennant 1,99€ jusqu’au 21 Mars, il coûtera ensuite 4,99€. A l’occasion de son retour, le jeu a été mis à jour pour fonctionner sur les dernières versions de Windows par contre, la résolution maximale n’a guère évolué donc il faudra vous contenter du format carré, même sur un grand écran.
Ensuite, on lance son jeu et, après une cinématique que je vous laisse découvrir sur notre test en vidéo de ce Simcity 3000, on arrive sur un menu principal qui nous montre déjà plusieurs infos importantes. Je dois dire que je découvre complètement donc c’est une bonne surprise, le jeu contient bien évidemment un mode libre où vous partez d’une carte vierge et où vous construisez votre ville mais aussi d’un mode scénario !
Alors, autant vous le rappeler tout de suite, le jeu a été conçu quelques années après la guerre froide donc certaines références commencent un peu à dater. On a par exemple un scénario qui consiste à réunifier les villes de Berlin Ouest et Berlin Est. Mais aussi un autre où Moscou, après la chute de l’URSS, se retrouve embourbé avec la mafia qui fait régner la terreur dans la ville et où votre mission en tant que maire est de remédier à tout cela. On y reviendra dans quelques instants.
Si vous préférez partir sur une ville neuve, vous pouvez choisir le style de votre carte, verdoyant, désertique, enneigé, etc… mais aussi le style des maisons et des terrains et ce, même de façon individuelle si vous le voulez. Par exemple, si vous voulez prendre un style japonais pour un certain pavillon mais un style américain pour les autres tailles de terrain, c’est possible. Vous pouvez même sélectionner l’année où vous voulez commencer entre 1900, 1950 ou 2000.
Pour bien commencer, je pars sur le tutoriel qui revient sur les bases du jeu. Si vous avez connu Simcity 4, clairement vous ne serez pas dépaysé. L’interface est très similaire avec des boutons sur le côté droit de l’écran pour la création de zones résidentielles, commerciales et industrielles, les réseaux (eau, électricité,…) et les services publics.
Les conseillers municipaux sont aussi présents, toujours comme dans Simcity 4. C’est quelque chose que j’aime beaucoup dans la franchise d’ailleurs, qui était un peu moins présent dans le dernier Simcity. Les conseillers vous donnent quelques astuces pour améliorer la ville et son fonctionnement. Ils vous donnent un peu le pouls de la ville et de ses habitants. Une version plus détaillée de la barre noire en bas de l’écran, le télétexte, qui donne les dernières infos de la ville, l’ancêtre du tweet !
Le tuto se fait de façon assez classique, vraiment toutes les habitudes de Simcity 4 sont là. Il y a juste un gros souci avec le défilement en bord d’écran, j’ai rasé la moitié d’une ville à cause de sa vitesse…
Bref, une fois que les bases sont revenues, j’ai bien envie de partir sur un des scénarios. Chacun à un niveau de difficulté, je vais partir sur un intermédiaire, celui de la mafia à Moscou. Dès votre arrivée sur la carte, le conseiller vous indique que votre mission est de réduire le niveau de criminalité et d’améliorer la valeur des terrains. Et il faut faire vite, des émeutes éclatent en ville, et ce n’est pas qu’une ligne de texte dans un scénario, vous voyez vraiment des explosions et des bâtiments qui partent en fumée.
Le menu Catastrophe sur le côté permet d’envoyer la police et les pompiers sur place mais ils ne pourront pas faire de miracle vu les effectifs. Un peu en mode quoiqu’il en coûte, j’augmente les budgets des services publics et je prends des arrêtés pour améliorer les conditions de vie des habitants.
En passant par l’outil données, qui montre une carte de la ville, colorée en fonction des niveaux de criminalité entre autres, on voit bien qu’il manque de commissariats et de prison. La construction de ces terrains a été assez compliquée, comme on ne peut pas passer en pause, à chaque fois que je rasais un bâtiment pour y placer le commissariat, une autre maison repoussait aussi tôt et impossible du coup de le placer…
Le temps que j’arrive à placer mes terrains, que je mette 2/3 parcs le temps était déjà écoulé et le scénario s’est terminé sur un échec… La mafia m’a même proposé d’en devenir le chef parce que j’avais bien travaillé pour eux en tant que maire… Et c’est sur cette terrible déception que j’ai refermé le jeu.
Simcity 3000 est très simple à prendre en main au final si on met de côté la moitié de Moscou qui a disparu avec le bulldozer. Il a autant vieilli esthétiquement qu’en terme de gameplay mais je suis sûr que ceux qui l’ont connu à l’époque aimeront le revoir et éventuellement y rejouer un peu !