[Challenge Sims 3] Vie d'artiste

Tatiana était enfant unique et son père avait fonder l'espoir qu'elle s'occuperait du patrimoine. Il voulait qu'elle dirige ses entreprises, il ne comprenait pas le moins du monde qu'elle ait pu vouloir faire autre chose de sa vie. Et Tatiana voulait effectivement tout autre chose, elle avait toujours détesté les entreprises de son père et s'était promis de ne jamais y travailler. Elle préférait faire ce qui lui avait toujours plût, de l'art. Depuis toute petite, elle était passionnée par l'art et tout ce qui s'y rapportait. La peinture et la sculpture, voilà ce qu'elle ferait de sa vie. Que son père le veuille ou non. Non, elle n'allait pas être malheureuse pour plaire à ce père qui ne faisait que la couvrir de cadeaux sans jamais lui apporter ce qu'elle avait toujours espéré, sa présence.

Le jour où elle a annoncé ses projets à son père, qu'elle lui a dit que c'était tout réfléchi et qu'elle ne reviendrait pas sur sa décision, une violente dispute s'en est suivie. Elle a pris son sac, quelques vêtements et a claqué la porte de chez elle. Elle savait qu'elle n'y reviendrait plus, son père hurlant qu'il la reniait, qu'elle était déshéritée et qu'il ne voulait plus jamais la revoir. Sa mère, quant à elle avait hoché la tête en guise d'appui à son mari. La servante semblait plus bouleversée par son départ que sa propre mère.

Non, elle ne reviendrait pas. Elle allait devenir une artiste renommée et ses parents regretteraient ce qu'ils avaient fait.  

Jour 1

Je l'ai retrouvé peu avant minuit, marchant d'un pas rapide sur le quai. Elle était seule. Elle semblait nerveuse, mais aussi
contrariée, en colère, on percevait sans efforts, qu'elle était sous tension. Je la voyais faire les cents pas attendant
manifestement quelque chose, ou quelqu'un.

Vers les minuit quart, j'ai vu un petit paquebot arriver. Elle y est monté. Ce bâteau avait pour destination Hidden Springs.

Je m'y suis rendu pour découvrir qu'elle était bien là, votre fille est à Hidden Springs, Monsieur.

Quand je l'ai retrouvé, elle était assise sur un banc, près de l'hôtel de ville. Elle semblait s'être calmé, son visage s'était décontracté. Je la sentait cette fois pensive, un peu perdue, fragile. N'importe lequel malade déséquilibré aurait vu en elle une proie. Elle était dehors, la nuit tirait à sa fin, les premières lueurs du matin éclairant son visage quelque peu apeuré.

Elle est resté assise là, sans presque bouger, le soleil se levait balayant de ses chauds rayons son jolie visage, annonçant
une journée des plus chaudes.

Quand elle vit le premier employé chercher ses clés sur le balcon de l'hôtel de ville, elle s'est précipitamment levé, pour
aller à sa rencontre. Elle lui a dit qu'elle venait d'arriver à Hidden Springs et qu'il lui fallait un terrain. L'employé lui
a sourit et la prier d'entrer pour voir ce qui s'offrait à elle. Elle l'a suivi jusqu'au bureau d'enregistrement de
propriété. Il lui a présenté le registre des terrains disponibles de la ville. Elle s'y est attardée quelques minutes, pour
ensuite lui pointer un lot, à ce moment, un léger sourire se dessinait sur ses lèvres. L'employé lui a fait remplir un
dossier, lui a serré la main en lui souhaitant la bienvenue tout en lui tendant un acte de propriété.

Votre fille s'est acheter une terre à Hidden Springs Monsieur, quelques heures après avoir quitter votre maison.

Puis, elle est passé au guichet civil. Elle s'est fait reconnaître officiellement en tant que Tatiana Artist. Ensuite, elle s'est dirigé vers la sortie, les deux documents en main.

À ce moment, je ne connaissais pas encore l'adresse de sa propriété, il m'a fallut continuer de la suivre discrètement, pour voir où était cette terre qu'elle venait d'acheter. Elle a fait le chemin à pied, il lui a fallut près de deux heures pour enfin arriver sur ses terres. Elle s'est arrêté au 77 boulevard des pins, elle a regardé à nouveau ses documents pour conclure que c'était bien là.

C'était dimanche, il était 8h00, Tatiana posait pied sur sa nouvelle propriété.

Malgré la fatigue qu'elle devait ressentir après avoir passer la nuit éveillée, à marcher, à attendre, à prendre le bateau, malgré l'épuisement que ça avait pu lui causer, elle semblait avoir un regain d'énergie, elle courait d'un bout à l'autre du terrain pour en voir l'étendue et apprécier les paysages entourant sa propriété.

À l'arrière de chez elle, il y a la mer, ce qui a parût lui plaire, ses yeux brillaient d'excitation.

La voilà quelques minutes après, toujours près de la mer, constatant que la journée allait être particulièrement chaude sur Hidden springs. Il n'était que 9hrs et déjà son jeans lui collait à la peau.

Je la vis ensuite sortir un bout de papier et utiliser son téléphone, manifestement elle tentait de rejoindre quelqu'un.

Peu de temps après, je vis débarquer une bonne vingtaine d'hommes de chantier sur sa propriété. Je compris qu'elle avait appelé une compagnie de constructions résidentiels. Tout au long des travaux, je la vis s'entretenir avec l'entrepreneur, lui exprimant ce qu'elle voulait, s'indignant parfois lorsqu'il lui rappelait son maigre budget. Mais plus le temps passait, plus les travaux avançaient, plus je la voyais faire de plus en plus de concessions sur ce qu'elle avait dabord exprimé, je pouvais lire la déception sur son visage de voir qu'avec ses 13200$ d'économie, elle ne pourrait pas se payer un palais tel que celui où elle avait grandi.

Vers les 14hrs, les constructeurs ont finalisé la toiture, remballer leurs outils et je l'ai vu remettre à l'entrepreneur une somme de 11208$. Je vous recontacterai dans quelques jours lui a-t-elle lancé avant qu'il n'embarque dans son camion.

Vous pouvez voir, ici, Monsieur, sa maison, dans un style droit et en même temps un peu avant-gardiste. Je suppose que vous la reconnaîtrez dans ce style un peu particulier.

Elle prit ensuite un taxi pour se rendre dans ce grand magasin à l'entrée de la ville. Elle a acheté quelques meubles de base pour sa nouvelle demeure. J'ai pu mettre la main sur sa facture. Je peux vous certifier qu'elle se présente désormais comme Tatiana Artist, la facture étant inscrite sous cette appellation. En voici les détails.

Lit : 560$
Réfrigérateur : 375$
Plan de travail : 140$
Toilette : 115$
Douche : 425$
Chevalet : 325$

Pour un total, Monsieur, de 1940$. Pour ce que vous m'en avez dit, il ne devrait plus que lui rester une cinquantaine de simflouz, tout au plus.

On l'a reconduite chez elle avec les meubles, deux jeunes hommes ont entré les meubles à l'intérieur, ils y sont restés un moment, sûrement le temps d'installer le tout à sa place. Puis, ils en sont ressortis, se taquinant l'un, l'autre, avant de reprendre la route. À ce que j'ai compris, votre pétillante Tatiana ne les a pas laissé indifférents, c'est à son sujet qu'ils se taquinaient, rien de bien grave, juste deux hommes content d'avoir pu passer l'après-midi au boulot avec une jolie jeune femme, et les hommes aiment bien aussi la nouveauté.

Voilà votre fille entrant derrière eux, leur criant ses explications tant qu'à l'emplacement des meubles. C'était la première fois qu'elle passait la porte.

J'ai pour ma part passé cette porte avant elle, tout juste lorsqu'elle venait de prendre le taxi pour se rendre en ville. La voiture tournait le coin de la rue que j'y suis entré. Ce n'était pas très grand, certes, mais ça pouvait amplement suffire à une jeune femme seule. Il y avait une salle d'eau à l'extrémité droite, aucune autre division, une sorte de loft, avec pourtant une échelle qui menait au second étage, encore moins vaste. Je me demandais pourquoi elle n'avait pas dabord construit une maison de plain-pied. J'en déduisis qu'elle voulait possiblement s'y faire un atelier d'art. Trêve de visite, il me fallait maintenant installer mon matériel et la rejoindre au magasin central.  

Voilà l'une des premières images que j'ai capté de Tatiana à l'intérieur de la maison. La qualité est mauvaise, c'est parce qu'elle n'a pas installé d'éclairage dans sa maison. Il ne lui restait plus assez de moyens, je suppose, elle n'avait apparemment pas le budget des fenêtres non plus, ce doit être pour cela qu'elle a dit qu'elle les rappellerait prochainement. N'empêches, elle est pour le moment dans la noirceur la plus totale. Si vos yeux vous le permettent, vous pourrez également distinguer que les murs ne sont pas recouverts, que le plancher n'est pas posé, on s'y retrouve sur le béton.

Les livreurs partis, elle s'est immédiatement dirigé vers l'échelle pour monter au second étage.

Arrivée au second étage, elle afficha un sourire satisfait. Son chevalet était bien là et on avait posé un joli parquet de bois. Je ne m'étais pas trompé, elle comptait faire de ce lieu son repère d'artiste. Elle prévoyait certainement y passer beaucoup de temps si elle avait décidé d'y faire poser un parquet alors même qu'il n'y en avait pas au rez-de-chaussé.

Elle est allée devant le chevalet, a sorti une toile, puis elle est restée là 4 ou 5 minutes, l'air concentrée.

Subitement, son visage s'est éclairée, elle tenait une idée. Palette de couleurs et pinceau en mains, elle réfléchi encore quelques instants, trempant tranquillement son pinceau dans une teinte de bleu ciel.

Dès qu'elle s'y est mise, elle a semblé y prendre plaisir. Elle n'était plus la jeune fille contrarié ou nerveuse que j'avais vu cette nuit. Ses traits s'étaient adoucis, elle semblait heureuse, à mille-lieux des soucis qui l'envahissaient quelques heures plus tôt.

La voilà qui retrouve son petit air contrarié, je crois qu'elle avait de la difficulté avec les pieds, elle était embêté parce qu'elle ne savait pas comment elle allait terminer son oeuvre.

Elle fini par faire un travail qui la satisfasse assez pour la déclarer terminée et aussitôt la vendre pour une modique somme de 3$. Il faut avouer que la toile n'était pas exceptionnelle, une simple fillette, déformée par un coup de pinceaux enfantin, des couleurs qui ne sont pas tout à fait ça, vraiment rien d'exceptionnelle.

Elle s'est dégourdie un peu les doigts, avant de contacter le magasin central. Elle commanda une lanterne. Elle avait gagné 3$ et s'était manifestement dit qu'elle pouvait se permettre un petit achat.

On lui apporta la lanterne à suspendre dans l'heure. Elle installa une seconde toile, plus grande, cette fois-ci. Elle comptaient passer encore quelques temps dans son atelier.

La maison d'Annabelle est très modeste comparée au luxe dans lequel elle vivait avec ses parents. Mais elle n'a pas l'air de s'en formaliser. Elle est trop heureuse d'avoir une petite maison rien qu'à elle, enfin son chez soi !

En gérant bien son budget, elle est parvenue à installer un petit atelier pour y peindre ses œuvres.

Annabelle a modestement meublé les pièces de la maisonnette. Et elle s'est rapidement attelée à le peinture. Déjà trois toiles de peintes !

Les trois toiles :

Un repos bien mérité s'impose ! Annabelle se prépare pour aller au lit...

Mais c'était sans compter l'arrivée soudaine d'une personne douteuse... Une voleuse s'est introduite dans la maison d'Annabelle !

La voleuse s'est discrètement introduite dans l'atelier pour y voler le chevalet ! Mais Annabelle s'en est rendue compte trop tard, la vilaine était déjà loin ! La police n'a rien pu faire d'autre que de promettre de l'attraper la prochaine fois !
Que nenni ! Annabelle ne pourra plus dormir sur ses deux oreilles sans se savoir en sécurité, elle a donc fait installée une alarme !

Quelques jours plus tard, Annabelle s'est acheté un atelier de sculpture. Elle qui avait dépensé très peu d'argent, s'est vue en difficulté après la visite de la cambrioleuse ! Mais elle est tout de même parvenue à s'en sortir.